Avec l’éclosion des activités sportives intenses en montagne, en particulier le trail running et le ski alpinisme, la question de l’optimisation des capacités aérobies à plus de 3000 m est très pertinente.
Les auteurs de cette étude, réalisée avec des équipes de Genève et de Sion, ont cherché à analyser l’effet de manipulation nutritionnelles sous forme d’un régime isocalorique et kétogène (réduction des hydrates de carbones et augmentation des apports lipidiques) sur la performance (test de type VO2max sur bicyclette ergométrique).
Les résultats sont intéressants et, malgré le petit nombre de participants, montrent qu’un tel régime pendant 4 semaines pourrait procurer un avantage en terme de puissance aérobie en haute altitude.
Félicitations aux auteurs, récipients du prix scientifique de la SEMS 2020, Nicolas Chiarello.
Bonne lecture !